Ce matin départ pour Barichara, un petit village que j'avais repéré il y a fort longtemps en préparant notre périple. C'est une petite ville coloniale très bien conservée. Elle nous réserve quelques surprises culinaires que je vous detaillerais plus loin !


Après 40 bonnes minutes de cahotage dans ce bus, nous arrivons au centre de Barichara et nous commençons notre petite visite :


Je rentre dans l'église pour voir un peu à quoi ça ressemble ici. Je m'effraie un peu à remarquer que les toits en bois doivent cramer vachement facilement et rapidement 😮

On en profite aussi pour acheter des hormigas culonas, une spécialité gustative d'ici. On ne les a pas encore goûté, je ne vous en dis pas plus du coup, ça fera l'objet d'une photo et d'un petit paragraphe dans un prochain article 😉


Comme on a pris l'habitude (mauvaise) de partir tard de l'auberge, il est vite l'heure de manger.

Micka y tenait, je vous fait donc un avant/après de son repas spécial que je vous détaille en dessous :


Et oui, ici la spécialité c'est la chèvre ! Et je dirais même plus, c'est la pepitoria : du riz mélangé au sang et aux viscères de l'animal (le truc jaune dans l'assiette à droite).

Bon vous me connaissez, moi je n'ai pas pu goûter 🤢, mais selon Micka ça n'avait pas de goût spécifique et c'était plutôt bon !


Après ce repas, on entame une petite balade digestive dans le village pour prendre quelques photos :


Il y a quand même des ressemblances avec les Alpes :


Et on continue par une ''petite'' rando de 5km en direction du village de Guane d'où nous pourrons reprendre le bus directement pour rentrer.

5km, ça passe hein ? Ben il nous faudra 2h30 quand même pour boucler le chemin 😱

La faute à ces f*utus pavés 😡 qu'il y a tout le long du chemin et qui compliquent la marche (et encore ++++ quand on a une cheville pas en forme !)


Bon, faut pas dire quand même la vue était magnifique et on a profité d'un super cadre et surtout d'être tranquille, dans la nature loin de tout !


On rencontre aussi des choses un petit peu bizarre qu'on avait déjà remarqué depuis la route quand on passe en bus, mais là on a compris le phénomène. Une plante s'agrippe aux arbres et doit pomper l'énergie de la plante dans les branches. Les branches sur lesquelles elle s'est mise ne font plus de feuilles, et cette mauvaise herbe continue de grandir jusqu'à ce qu'on ait l'impression que l'arbre a une grosse fourrure

Je ne vous raconte pas comme j'étais contente d'arriver à Guane, mais comme il était déjà tard tous les magasins avaient déjà fermés et on n'a pas pu profiter de l'artisanat local. Par contre un irréductible était encore ouvert où Micka a pu acheter une bouteille de Sabajon, une boisson à base de liqueur et de lait de chèvre 🐐.


Le retour à San Gil se fait dans la looooongueeeeeur puisqu'il nous faudra 1h30 pour revenir (avec une pause de 20 min du bus au milieu pour une raison indéterminée - enfin si le chauffeur devait avoir faim 😁).


De retour à San Gil, on croise en pleine rue un genre de vautours qui font les poubelles 🤔 (c'est quand même assez gros comme oiseau)


Et on regarde les décorations de Noël qui sont en train de se mettre en place (c'est d'ailleurs la folie de Noël ici ! Il y a beaucoup de décos, beaucoup de maisons décorées, des magasins qui vendent des tonnes de décos et les gens viennent des villages alentours pour en acheter 😅).


Bref, tout ça pour dire : pourquoi prendre une echelle quand on a un collègue sous la main ?


Après cette journée, je suis épuisée et je ne mets pas longtemps à aller me coucher. Micka continuera la soirée avec quelques personnes de l'auberge dans un stand d'un jeu local. Je lui laisserai détailler tout ça plus tard !


😴 😴😴😴